Cathy , , tes vents jaspe l’ire comme Eire la mer comme jupe fend l’air vert du vent et tu le chant tu encercles et tu tourne le lourd fer et la tourbe réiterre le vert l’enveloppe brune
dans les creux des yeux s’emballent un rond triste chamaille de peau tambourin c’est les fleurs comme pleurs et l’âpre lumière ce sédiment ou poussent les nuages et de ciel elle s’égare dans les gris pendant que tout tourne au bleu soudain inaptes les couleurs n’en sont pas et virent dans la lande au bas du haut rend ivre et on ne sait plus on entend seulement ta voix qui tonne de douceur et déverse la couleur fibre vielle l’amour en bande fine s’échancre en herbe lumineuse transparait le rythme au fil s’entortillone et voile velour la langue barde roule femme comme gitane et l’ouvre sur l’air
Cathy,
Tes vents jaspe l’ire comme Eire la mer comme jupe fend l’air vert du vent et tu le chant tu encercles et tu tourne le lourd fer et la tourbe réiterre le vert l’enveloppe brune
dans les creux des yeux s’emballent un rond triste chamaille de peau tambourin c’est les fleurs comme pleurs et l’âpre lumière ce sédiment ou poussent les nuages à fleur de ciel de ciel
et
elle s’égare dans les gris pendant que tout tourne au bleu soudain inaptes les couleurs n’en sont pas
virent dans la lande au bas du haut rend ivre et on ne sait plus on entend seulement la voix qui tonne de douceur elle déverse la couleur fibre
vielle l’amour en bande fine s’échancre en herbe lumineuse transparait le rythme au fil et voile velour la langue barde roule femme comme gitane et l’ouvre sur l’air
comment
quand le ciel s’enveloppe de la tristesse apparente le monde comme manteau de pluie quand les arbres déchirent les élancées fragiles et s’écroulent dans les mousses qui les recouvrent que les étoiles se plient à danser des pas filants en tous sens
à bout d’espace
incohérents dans un feu comme glace
le rythme trop rapide et les barrières de griffes ne permettent plus mon corps sans autre que dormir
l’ambre épuisée
l’orage dans la vue ne me permet plus que courir , peut être est ceblizzard qui gronde ou mon totem d’ours là haut c’est mis à ronfler
en renflouement
mon oeil ivre s’est retourné
et étonné
se démit en ondes diffuses
accalmie de l’ombre dans la permanence sombre
our
l’Amour , le fleuve , s’y noyer et renaître pourquoi ce our , beau son sans lequel am se sentirait si seul endeuillé du parfum magique comme une langue maternelle oubliée ou les sons des mots que la source cristalline éparpille ,
j’en reste au mot , au son qui relie les fils à quelque chose dans ma nuit d’épanouissement fertile en corolle nénuphar sur une eau, j’allais dire no, et que ce no , péripétie virevoltée, une o qui ouvre et porte ,
le mot se forme et épouse une étoile de sens , profère un chemin hertzien et délivre un rêve bien réel , en doute à conquérir
our
je retiens l’our
je me sens triste et loin
ce havre mour qui nourrirait
comme une lance à grandir
une tristesse indicible enlève le gout de parler
me ramène à la douleur première
nuit de se sentir ce nuage
ne me ramène que le silence et non le corps
cache d’ombre dans les vapeurs que le soleil éclaire
corps et lueur me saliveraient
saluerait mon désir
acharné
à vivre
et enfin je te verrais
sourire
et offrir l’eau
la soif serait épuisée
et nous
allongés
non pour un pot aime une ésie ou autres mots
mais un repos
qui saluerait le sommeil
tant de tensions passées à attendre
en vain que les muscle se détendre
de se défendre
l’esprit côte à côte s’endormirait
belle
le repos de peau
la chaleur
au frisson vague
le visage
haut
dit cette plume de l’air
vu dans le ciel
qui
rouge
les cheveux roulent d’une corde douce
tressée d’un vœux millénaire , jamais accompli
l’Amour ce mot orage déverse et brule ,
non ,
l’A que je poursuit comme libération ,
reconnaissance
ambre comme rasade
nerf
de la brulure
brisure
sans laquelle je ne suis
plutôt moi
et que je fuis
suis-je
presque île dans le désert bleu de ce ciel qui court, dévale océan
te recherche sans route
il est toujours une heure quelque part ,
à un moment
et c’est l’heure
où je pense à toi écris crin et rire ,
pour moi
selle du pacifique car ce mot l’aime vagues et flot
beau ciel qui enrobe ,
vois
le beau visage
noir , bleu ébène plombe comme en survol un rêve
sourire comme jointure
aux mots c’est cette envie qui pointe
et trous que je brille dans mes yeux bois
bouses en lisant les mots , ce tien visage inconnu j’en trouve les traces quand crache la mer
onde écume
les cheveux soie sable
grain fins de tes peaux sont roulade et chaleur au frisson ,
et que je fuis
flute en ut que je ne retrouve que dans le désert bleu de ce ciel qui court, dévale l’océan à ta recherche sans doute
traces pourpres reluisent dans le jet de la mémoire , s’enchaine dans une perception du mouvement , le rythme ne calme pas l’attente , il remonte le temps et frappe la terre comme un retour et retombée danse et piétinement , tu te prête à la vitesse , aux ailes de glaise le roc dur est envolé , la brisée de rive en rive , le pas est accordé à l’oiseau,le vert terre remémore, ce vent ondé raconte l’exode et le rêve de puissance, accroché à l’euphorie du dépassement
© L S 2003
caballo, pelisse le vent à dos de jambes chamanes
os sur roc
les montagnes dévallent en fracas le hennir
et gémir la queue en éclair comme zèbre
jeme souviens cul sur dos je défiant la beauté à dos d’étalon la foliestellaire et les constellations muscle comme avalanche c’est le galopune transe ou perce à ruade la montagne dans l’oeil complice on croitenfin voir , la force en rut se prête se passe en une alliance allerentre ciel ailé et le poumon en globe le monde en un trait enfin perçu
c’est la foudre qui répond
le cheval lui te regarde , étonné
surhomme qui se laisse dépecer par le feu, aveuglé
transpercé , sang lance
à terre, pour ce qui n’est qu’un jeu , hors de portée
autre nom offert à la fierté millénaire
l’herbe semble crier un accord et la laine recouvre comme steppe les montagnes,
la vie libre se décide en galop et apaise le temps
humer l’air
humide brume
pour ainsi dire l’herbage est prélude au jambage
je tremble de l’écho du tonnerre et orage la mesure de la vastitude où paître
le Temps
sans prise décline et l’oeil conte l’auvent d’une forêt qui sans entrave se choisit lieu de broussaille comme hêtre
chamaille ton rire plissé tissé
nir
fendre doux le sourire l’ironie sur-homme dans le vertical
est-ce baiser de sel simulacre au crin à galop fou sur la terre sans fin
c’est du fond des âges les os brandissent disent le son
résonne sur la peau
le bois de rose se pousse en creux
les enclos de tâches ocre nef et noeuds
crinière rousse comme femme
cheveux caballe, grive houle, poivre grêle
et l’allure haute cède devant l’abrasif d’une nuit de foudre
est ce baiser ou bocage libre déserre la terre sans faim
et un jour à Sligo, l’herbe étendue en plaine sur la pierre qui concassée en murets te faisait une robe tachetée comme un parquet de fleurs ,ambre violette car le ciel illuminé en cavalcade grise renvoie cette illusion d’une peau tendue si douce et si rugueuse, tourbe hagarde,lumineuses efflorescences les nuages prouvent que l’air dévale comme cheval ivre et enroule le monde en manteau l’ire au vent.
les lèvres remuant la peau ce peu de chair dévoile les mots ,
l’empreinte y laisse une secousse de l’air
l’embrase,
qui s’il faut le nommer de chevelure cheval en torse de muscle tremble sous la pression se tord comme un vent qui vole gifle comme des arbres secouées dans la furie du temps les branches injurient des flancs la rage un spasme du cœur exige le respire et l’expire
jambe repliées en maison sur moi, qui dresse les poutres ou la sueur de vivre nous recouvre en peau caprine le temps rêche durcit le sillon comme cuir
et nous en dessous
cette distance là
je la caresse comme un torrent qui mêne à la mer ,
comme une faille d’où surgit la lumière
ma propre obscurité nourrie des dessins à l’ocre de peau ,
la blancheur de l’esprit m’habite dans la fermeture pesante de la roche
qui ,
en cercle me laisse libre par inadvertance
la terre a un chant qui toise
me replace au cœur du mystère ,
de la question au fétiche
couche de cendre ,
abandonné au coin du feu ,
il ne sert plus sans doute et l’a t’on laissé là ,
à demi calciné
pour pagayer à la chanterie des sons-mondes ,
les questions rugissent des certitudes,
enterrées ,
à moitié découvertes;
en termes de peut être à jamais
© L S 2003